éloge de la lenteur
Des paires de claques se perdent. Je pensais avoir passé une année à travailler sur mon discours intérieur, bon à changer après avoir constaté que de toute évidence ça ne marchait pas pour moi (voir pétage de plombs évité de justesse en avril-mai 2004). Voilà que ça recommence, mêmes symptômes - je me retrouve tellement enterré en moi-même que je ne vois plus les vies autour. Et pourtant je crois pas que ce soit de peur qu'il s'agit - une absurde culpabilité devant mes tendances à vouloir prendre mon temps et à adopter le ralentissement là où tout, tous et toutes semblent ne devoir qu'aller plus vite. Alors je baisse la tête et je tâche de rentrer dans le flux - et pourtant je sais que c'est là que tout part en couille: pour voir il faut que le regard s'arrête, et pour ça il faut lui en donner la possibilité. Ralentir. Prendre le temps. Respirer. Regarder. Je ne zapperai plus. Je ne fuirai plus.
1 Comments:
Dis-toi que tu n'es pas seul à vouloir prendre ton temps,emmerde ceux qui croient connaître ce qui est bon pout toi (y compris toi-même) (et moi)et laisse pisser,chacun fait comme il l'entend.
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