mardi, mai 02, 2006

whipsmart

ça a commencé comme ça
tout a disparu d’un corps
vivant mal pris
dans la matrice

on défroque :
une vieille scie crie au sang chaud
frissons libres
perce oreille
je jouis
d’attentats à coups d’orgasmes
des vipères sur ma langue
sous influence

on émascule :
cette masse menaçante
l’arme à la main
sourire aux lèvres

on dégage :
pénétrons dans le ventre de ma ligne
cardiaque
je parle une langue qui m’est
griffe étrangère
complètement
à la première excitation les corps
caverneux
sursauteront d’un seul homme

en a résulté :
la vérole sur ma gueule
paresseuse
les paroles salies
les actes effacés
les gestes oubliés
les passions brûlées

dans la caverne poisseuse
tout a disparu


cj