mardi, février 28, 2006

blurb.

pour les curieux éventuels à propos de ce que j'ai écrit l'autre jour sur les excellentissimes belges de dEUS, qui viennent bientôt se dégourdir les guibolles sur ce froid continent, j'ai posté ici
quelques extraits de leur récente session enregistrée à radio france, où ils ont l'air de tenir pas mal la forme. Faites-vous plaisir.

Sinon rien de grave. Ce qui hier encore ressemblait vaguement à une tulipe sur mon bureau prend une teinte jaune intéressante, de plus en plus comme l'eau où elle trempe. Capillarité ?

Redécouverte du jour: la vidéo de "do you really want to hurt me?" de boy george & culture club, où il est magnifique, vraiment, l'ami georges... Vraiment, c'est superbe, drôle, cool. Brillant.

samedi, février 25, 2006

the real sugar

héhéhé...
dEUS au main hall à montréal, le 25 mars...
salle de la taille de mon poing pour un concert dont je rêvais depuis des lustres...
dEUS = de la Belgique, autour du bien-nommé Tom Barman
musique = entre la bizarrerie aperçue chez un certain captain beefheart, pour ne citer que celui-ci, l'alambiqué comme chez entre autres king crimson, le frank zappa du rampant, et une certaine perfection dans la conception de perles pop pour laquelle je ne trouve pas d'équivalent à cette heure...
des heures à siffler des bières, cendrier à portée de main et guitare sur les genoux.

et sur ma platine:
dEUS - Black Session (Septembre 2005)
wire - pink flag (1980)
black sabbath - paranoïd (1970), pas trop longtemps parce que ça fait un peu peur...

alors c'est bien compris? dEUS, main hall, 5396 saint laurent, montréal, 25 mars 2006...
au plaisir

jeudi, février 23, 2006

songe d'une nuit d'été

j'avalais ses larmes en berne
le sourire scorpion
la veille sous les étoiles
mon compagnon sans tête

les larmes en bas des champs
arabisantes
les larmes sentent le pneu
adolescentes
les larmes en bas des feux
s'éternisent

j'avais les crocs d'un ange
secondé en pleine gloire
la veille sous les étoiles
à la vie à la mort

sur la berge en danger
la laideur des faubourgs
sur la berge explosée
sur la berge encadrée
un scorpion à la mer
un compagnon sans tête

semper fecunt
ite massa est
sic ite missa est

j'avais les yeux du gange
je fouillais ses entrailles
j'ai scalpé mon étoile
pour l'or entre ses reins

lundi, février 13, 2006

les reflets sont mes fenêtres...

dimanche, février 05, 2006

Luna # 3 - un inédit de Gérard Lemaire

Que faire d'une oeuvre
Rien on s'en fout

Ca se négocie ça peut
Marchés preneurs

On liquide on bazarde
Des tas d'os fracassés

c'est du beurre pas cher
Pour qui sait y faire

L'oeuvre-gigot tu déglingues
Tu passes à la rototo

C'est un pot-pourri avec morceaux
L'épave à l'épreuve du four à chaux

Le firmament s'engraisse
Sur qui pouvoir compter

(G.L. - né en 1942, a voyagé un peut partout dans le monde, a vécu dans un kibboutz, indigné, engagé sans frontières. Ancien encarté communiste. Vit en France. Regarde les enfants grandir, continue à lancer des cris indispensables, et à résister...)

vendredi, février 03, 2006

mon nouveau jouet

bonjour mes petits chats...
comme blogspot ne semblait pas décidé à m'aider à mettre mes morceaux et autres bruitages divers en ligne, je me suis pris par la main. Ici, vous pourrez donc trouver quelques morceaux et autres bruitages que je souhaitais depuis longtemps partager avec vous. Il y a pour le moment des morceaux composés par ma pomme, bientôt des improvisations sur le fil souvent un poil bruyantes, des coups de coeur (ex: Jens Lekman); le tout à la disposition de tout un chacun.
Yeah!
J'espère vous y voir bientôt...
c.

mercredi, février 01, 2006

l'oreille sur...

hier:
- kiss my jazz - "in the lost souls convention", heavenhotel, (199?)
- the dears - "no cities left". bella union, 2004
- belle & sebastian - "divers EPs". matador, 1997-2000

aujourd'hui:
- the unicorns - "who will cut our hair when we're gone?". alien 8, 2003
- sufjan stevens - live in toronto (2004)
- arthur h - adieu tristesse (2005)

la p'tite dernière...

pour la route, parce que, là...

une journée sans sortir
de chez moi
un de ces jours où on distinguera pas
presque le ciel de la terre
pas tout à fait tous deux
bouchés également
blancs
; s'ensuit
alors il y en a des trous tout ce qui
partout le corps et
les trous m'envahissent la vie

ouf...la paix
m'arrive