lundi, avril 17, 2006

pour un début...

celui de l'entre-deux
là à travers les jambes de celui qui fuit
là qui ne veut pas perdre sa langue
là dont la langue s'est perdue
là dont la langue s'est pendue
là en travers en travers d'un champ de clous
là les mains clouées aux nuages
celui de la litanie à reprendre
celui dont le geste reprend
la gangue des mots ratés
celui des à-côtés du tremblement
des mots pendus en haut des tours
celui des mots sans figure humaine
celui dans l'humain à vau-l'eau
les doigts dans la pâte
les yeux pincés dans une prise sur le monde

mardi, avril 04, 2006

Elles disent... # 2

Deuxième d'une longue série, toujours par mademoiselle cabana. (mariehelenecabana@yahoo.ca)


Elle dit :


J’aurais pu te frapper, mais ça n’aurait rien changé…

J’ai pas vu grand monde de ma génération rouler en larmes par terre... On ne fait plus comme ça maintenant. Plutôt des mauvaises blagues qui ne finissent pas, des langues trop pendues et la crise qu’on n’a pas vue venir.

J’avais d’abord espéré qu’une chiennerie de plus ne me heurterait pas. Que je pouvais tomber plus bas et que c’était très correct. Il y a toujours pires bassesses…

Je savais bien que t’avais ta tête de tous les jours, la tête que tout le monde connaît qui dit : celui-là pas question…

Pourtant je l’ai sentie entre mes jambes. J’ai senti monter en moi des spasmes. Des spasmes de plaisir de n’avoir rien à te dire. Parce que tu n’as rien à dire.

C’est difficile de savoir d’avance :


Toujours la même approche.

Toujours le même corps.


Mais je n’avais pas mal à la tête…


J’ai juste senti comme une précipitation. Du sang affluer de partout. Un manque d’air remplacé par de l’alcool. J’ai serré les dents bien fort. J’ai mis ma main où je pensais que je devais la mettre. Ça semblait aller.

J’ai senti un autre souffle sur mon cou.

Ça m’a rappelé la fois où j’avais vomi juste avant. Il me restait peut-être encore un peu trop de conscience… J’ai vu ma tête dans l’image que j’ai de moi dans ma tête.

Un moment où j’avais appris ma liberté ; où je croyais que j’étais tirée du nid. Mais où le lendemain matin, la nappe (celle avec des fruits) achetée par ma mère, me rappelait le bonheur et l’impatience du nouveau départ qui contrastaient avec le goût dégueulasse du café mal fait et la douleur anormale que j’avais.

La toilette sentait encore le vomi ; le rideau de douche était à moitié arraché par la faiblesse de mes jambes. J’avais mal choisi la personne qui me soutiendrait…

Cette fois-ci : j’ai vu ma tête dans le miroir d’en face. J’ai touché quelque chose de froid. Je saisissais des moments comme des photos. Ma tête, le mur, ta tête de lâche coupable, l’image que je me fais de ton dos que je ne peux pas voir. Le lavabo, les robinets, tous ces gens dehors…

Mon corps dans le miroir : quelle surprise ! C’était moi ça ?

Je ne comprends pas.

J’ai juste envie de pousser plus loin l’envie absurde des corps étrangers.


Après ? Après je me suis cachée pendant un bout de temps. Ça semblait la meilleure chose à faire : ne pas provoquer l’immonde.


Ils ont dit que j’étais jalouse, froide et triste.


J’ai juste pensé que j’avais pas accepté grand chose de ce qui m’était arrivé. J’ai eu trop besoin de solitude. De mettre ma tête dans un sac en plastique. De pas respirer fort, question de m’asphyxier même sans le sac…


T’as cru que tu devais me sauver. C’est pas facile d’être un homme, hein ? Pauvre créature abandonnée…


Mais il n’y a pas tellement de faiblesse en moi…

C’est comme ça : c’est de la haine.


Je ne comprends pas les étrangers. J’ai toujours le goût de leur péter la tête sur le ciment. Il me semble que ce serait plus facile comme ça.


Cracher, mordre, me débattre en convulsions… Dans ces moments-là ; j’ai pas l’impression qu’il y a grand chose d’autre à faire. Ça et pleurer un bon coup en se martelant le corps.


Il n’y a plus rien d’autre en moi que la haine, le désir et la paranoïa.

Peut-être l’amertume…

Et surtout : l’arrière-goût d’une jouissance dont on reste nostalgique.

samedi, avril 01, 2006

détournement...



Le 31 mars, notre chichi national parlait aux pieds-plats... ça a donné à peu près ça


Mes chiotes,

rations sons tiques de nombreux £$?@# prière bauche tueur soin de pères et de curi vert toute leur lacet été sent me vos parent évide

offrons anis aux £$?@#

rogatons profondité à vivre dans l'onde aujourd'hui forme atitude veux du £$?@# qu'impatience de rave etendre pied d'énergie, de jets lents à eximer pends caté qui s'est fort voulu galé des chances en pesant les £$?@# fists rivés d'un prier loi jet gaté des chances frir £$?@# l'empoi a vu vrai con rat va plus soul pour les emprises mais gratis elles pour les. digues n'a pu situation blouée atour de la question festations ont servi de texte à des actes de viol et de radations de tables tensions acerbes entre les £$?@# qui veulent fève et ceux qui veulent trier lycées fermés bloqués tes nu la station jute et baisable atérêt national la mome dona Constitution. Parlent les élus de la Nation égalité des chances et le Concon tu on vient de juger en tout point con forme principes et leur bique dé-mot a sens et doit être respecté pourquoi j'ai décidé de puer cette loi efficace pour l'emploi.

j'ai tendu le sexe de nombreux
£$?@# chez leurs parents et je veux y pondre

quoi je vert de parer médiatement la loi qui se débat a péri deux ans à un an de rupture du con du
£$?@# salarié à en connaître les raisons sera cri dans la nouvelle loi je vert pendre tes pions nécessaires en pratique un con puisse être né sans intégrer pleinement l'ensemble de ces fions dresser tenir soc je sais leur sens des alitements leur attache menteur de la pub j'ai survolé en toute place un logue social structif danse pas vite si les sens des anis tantes et lycéennes à pendre toute leur part dans l'adoration de ces vieilles potions rire le moment venu semble nous devons travailler pour me £$?@# cette atone où prises par les rigidités excessives user un commando local plutôt de rut alors que tant de £$?@# sont frômage et caté nous vons pondre aussi à la ration des £$?@# à cul dans une mode en pétuelle évolution en jeu chier de la sécurisation des parcours fessiels et de la lutte contre que je demande vernement de conduire avec les £$?@# coup £$?@# ment exprivrai inquiétudes sur la leur de diplôme à poil sur leur avenir

l'univers doit rester un lieu d'excellence et la voie russe sociale ma au ministre eu ouvert d'ovni un grand ébat anal sur les liens entre université et emploi, afin de faciliter l'insertion professionnelle des
£$?@#.

Mes chiotes,

C'est d'abord aux
£$?@# poire sont la force, le mime, l'enusiasme, lave ration. C'est pur ex nos os le voir d'agrés ment contre l'eau du mage dont ils sont les prières victimes le jeu, c'est vie ment moi. Etire des lutins sait de ne rire. Donzele mage baise. C'est tenant que nous devons fort décis purger semble cette baille jure pour venir de notre pays et de nos £$?@#. En bique, il git din térêt tonal, il ne sait y avoir ni queu, ni cu. Nus de main nus ras cu plat agir ensablé

Vive la bique,
Vive la rance